Houda Souaidy
S’inscrivant dans le cadre des travaux réguliers d’évaluation du Plan d’Action de la Conférence Internationale sur la Population et le Développement (CIPD) tenue au Caire en 1994, le Haut commissariat au Plan a élaboré le cinquième rapport national sur la population et le développement qui trace les réalisations en la matière menées par notre pays, au cours des cinq dernières années. Une fois ce rapport a été réalisé par les cadres du HCP et avec le financement du Fonds des Nations Unies pour la Population au Maroc, il a été envoyé aux départements ministériels concernés pour son enrichissement. Il représentait les bases des différentes interventions du HCP au niveau international notamment à la première réunion des ministres de l’Union Africaine chargés de la population en tant que groupe de travail du comité technique spécialisé de la santé, de la population et du contrôle des drogues tenue les 4 et 5 octobre 2018 à Accra - Ghana et la Conférence régionale sur la Population et le Développement tenue du 30 octobre au 1er novembre 2018 à Beyrouth - Liban.
Le Maroc a été longtemps considéré comme un pays d’émigration avant de devenir, progressivement, un pays de transit en direction du Nord depuis les vingt dernières années. Plus récemment, il est devenu un pays de destination pour des milliers de migrants, notamment subsahariens et arabes, venus soit de leur propre gré, soit contraints par les conditions économiques ou politiques difficiles de leurs pays, soit à la recherche d’un avenir meilleur.
A cet égard, le Maroc a entrepris un vaste chantier de réformes de sa stratégie nationale pour l’immigration et l’asile (SNIA). Une stratégie qui vise à assurer une meilleure intégration des migrants (irréguliers, régularisés, les réfugiés et les demandeurs d’asile et toute personne étrangère en situation de vulnérabilité au Maroc) et une meilleure gestion des flux migratoires dans le cadre
d’une politique cohérente, globale, humaniste et responsable.
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