Menu














L’arrêté des comptes nationaux fait ressortir une croissance économique nationale, se situant à 3,2% au premier trimestre 2018 au lieu de 3,5% durant la même période de l’année 2017. Cette croissance a été tirée par la consommation finale des ménages et l’investissement dans le contexte d’une inflation maitrisée et du besoin de financement de l’économie nationale en augmentation.

 

Une croissance économique soutenue par les activités non agricoles


Le secteur primaire a affiché un net ralentissement de son rythme de croissance passant de 13% au premier trimestre de l’année 2017 à 2,7% durant la même période de l’année 2018. Cette évolution s’explique par une hausse de 2,5% de la valeur ajoutée de l’activité agricole au lieu de 14,8% une année auparavant et de celle de la pêche de 5% au lieu d’une baisse de 4,3%. 
De son côté, la valeur ajoutée du secteur secondaire, en volume, a réalisé une augmentation de 4,1% au lieu de 0,7% le même trimestre de l’année 2017. Ceci résulte de l’amélioration des valeurs ajoutées : 
  • de l’industrie d’extraction de 16,6% au lieu de 1,8% ;
  • de l’électricité et eau de 7,8% au lieu d’une baisse de 0,5% ;
  • des industries de transformation de 3,2% au lieu de 0,9%;
  • du bâtiment et travaux publics de 0,4% au lieu de 0,2%.
La valeur ajoutée du secteur tertiaire, a ainsi affiché une augmentation de 3% au lieu de 2,9% le même trimestre de l’année 2017, marquée par une amélioration des  activités : 

·      du commerce avec 4,5% au lieu de 4,3%; 
·      des services financiers et assurances avec 3,3% au lieu de 2,9% ; 
·      des postes et télécommunications avec 2,5% au lieu de 1,2%. 
·      des services de l’éducation, de la santé et de l’action sociale avec 0,2% au lieu d’une baisse de 2%. 

Et ce, malgré le ralentissement de la croissance pour: 

·      les hôtels et restaurants à 6,7% au lieu de 9,9%; 
·      le transport à 3,6% au lieu de 3,8% ; 
·      les services rendus par l’Administration Publique générale et la sécurité sociale à 3,1% au lieu de 3,7%; 
·      les services rendus aux ménages et aux entreprises à 2,9% au lieu de 3,5%. 


Au total, la valeur ajoutée des activités non agricoles a connu, ainsi, une hausse de 3,4% au lieu de 2% affiché au premier trimestre de l’année 2017. 


Dans ces conditions, et tenant compte de l’accroissement de 2,2% des impôts sur les produits nets des subventions au lieu de 2,7%,le Produit Intérieur Brut (PIB) en volume s’est accru de 3,2% durant le premier trimestre 2018 au lieu de 3,5% une année auparavant. 


Inflation maitrisée 

Aux prix courants, le PIB a connu une augmentation de 4,9% durant le premier trimestre 2018. De ce fait, la hausse du niveau général des prix a été de 1,7% au lieu de 0,8% une année auparavant. 

  
Une croissance soutenue par la demande intérieure et freinée par les échanges extérieurs  
  
  • Consolidation de la demande intérieure
  
La demande intérieure a affiché un taux d’accroissement de 4,7%, soit le même rythme que l’année précédente, contribuant ainsi pour 5,1 points à la croissance économique nationale. 

Les dépenses de consommation finale des ménages ont connu une hausse de 3% au lieu de 5%, contribuant pour 1,8 point à la croissance au lieu de 2,9 points. De même, la consommation finale des administrations publiques a connu une augmentation de 2% au lieu de 1,6% au premier trimestre de l’année précédente, avec une contribution à la croissance de 0,4 point au lieu de 0,3 point. 
De son côté, l’investissement brut (formation brute de capital fixe et variation de stocks) a enregistré une hausse de 9,7% au premier trimestre 2018 au lieu de 6,2% une année auparavant, avec une contribution à la croissance de 2,9 points au lieu de 1,8 point, durant le même trimestre de l’année précédente. 

  
  • Une contribution négative des échanges extérieurs
Les échanges extérieurs de biens et services ont dégagé une contribution négative à la croissance, se situant à 1,9 point au lieu de 1,5 point le même trimestre de l’année précédente. Les exportations de biens et services ont affiché une hausse de 6,8% durant le premier trimestre 2018 au lieu de 7,3%, avec une contribution à la croissance de 2,5 points au lieu de 2,6 points. Les importations, de leur côté, ont connu un accroissement de 9,6% au lieu de 9,4%, avec une contribution négative de (-4,4) points au lieu de (-4,1) points une année passée. 
  
  

Une hausse du besoin de financement de l’économie 
Avec une augmentation de 13,1%  des revenus nets reçus du reste du monde au lieu d’une baisse de 5,7% durant le premier trimestre 2017, le revenu national brut disponible a progressé de 5,3% au premier trimestre 2018 au lieu de 3,7% l’année précédente. 
Compte tenu de l’accroissement de 4,3% de la consommation finale nationale en valeur au lieu de 4% enregistré une année auparavant, l’épargne nationale s’est située à 28,8% du PIB au lieu de 27,9%. 

L’investissement brut a représenté 33,8% du PIB au lieu de 32,1% durant le même trimestre de l’année précédente. Le besoin de financement de l’économie nationale a connu ainsi une hausse, passant à 5% du PIB après avoir été de 4,2% au premier trimestre 2017. 
mise en ligne le Samedi 30 Juin 2018 à 21:09 | Commentaires (0)

Actualité

Actualité

Au cours de la séance de travail tenue le 20 juin 2018 au siège du Haut Commissariat au Plan (HCP) par Messieurs Ahmed Lahlimi Alami, Haut Commissaire au Plan, et Frank Laczko, Directeur du Centre d’Analyse des Données Mondiales sur la Migration,  et leurs collaborateurs, les 2 parties ont passé en revue la coopération entre leur institution respective et sont convenues des modalités de renforcement de l'échange d'expériences dans les domaines de leur compétence et des perspectives de leur concertation pour une analyse pertinente des données disponibles sur la migration régionale  et mondiale. 

A cette occasion, le Haut Commissaire au Plan a exposé les objectifs et les aspects méthodologiques et organisationnels de l'Enquête Nationale sur la Migration Internationale dont le HCP engage la réalisation au cours du deuxième semestre de 2018 à la lumière notamment du contexte national et régional de ce phénomène, de ses implications socio-économique et géostratégique et des exigences de la réalisation des Objectifs de Développement Durables (ODD) et de leurs cibles pertinentes. Cette opération devrait, en particulier, fournir des données intégrées sur les caractéristiques démographiques et socio-économiques des personnes concernées par la migration internationale ainsi que sur les tendances et les dynamiques de leur comportement et des conditions de leur insertion dans les pays d'origine, de passage et d'accueil. 

Les résultats de cette enquête, qui s'inscrit, par ailleurs, dans le cadre du programme d'appui par l'Union Européenne aux politiques migratoires du Royaume du Maroc, contribueront à enrichir et à préciser les informations nationales, régionales et internationales sur ce phénomène et à alimenter, en particulier, en données circonstanciées les composantes opérationnelles des stratégies nationales respectives relatives à l'immigration et l’asile et au profit des Marocains Résidant à l’Etranger.
mise en ligne le Mardi 26 Juin 2018 à 13:18 | Commentaires (0)

Actualité

Actualité

La présente note relate les principales appréciations des chefs d’entreprises telles qu’elles ressortent des enquêtes de conjoncture réalisées par le HCP au titre du 2ème trimestre 2018 auprès des entreprises opérant dans les secteurs des services marchands non financiers et du commerce de gros. Ces appréciations portent sur l’évolution de l’activité au cours du 1er trimestre 2018 et les anticipations pour le 2ème trimestre 2018.

 
  
1. Appréciations des chefs d’entreprises pour le 1er trimestre 2018
 
1.1. Secteur des Services marchands non financiers
 
 Au 1er trimestre 2018, le taux d’utilisation des capacités de prestation des services marchands non financiers (TUC) se serait établi à 79%. L’activité du secteur aurait connu une stagnation selon 51% des patrons et une hausse selon 28%. 

Cette évolution aurait été le résultat, d’une part, de la hausse d’activité enregistrée au niveau des branches de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports», des « Activités de location et location-bail » et des « Activités des agences de voyage, voyagistes, services de réservation et activités connexes» et, d’autre part, de la baisse d’activité enregistrée au niveau des branches des «Transports aériens».
L’évolution de l’activité globale des services marchands non financiers aurait été accompagnée par une stabilité des prestations à l’étranger. 

Les carnets de commande du secteur sont jugés d’un niveau normal par 74% des patrons et inférieur à la normale par 16%. L’emploi aurait connu une stagnation selon 72% des chefs d’entreprises.
 
 
mise en ligne le Mardi 26 Juin 2018 à 13:13 | Commentaires (0)

Actualité

Actualité

الرقم الاستدلالي للأثمان عند الاستهلاك لشهر ماي 2018


Hausse de 0,5% de l’indice des prix à la consommation, résultant de la hausse de 1,0% de l’indice des produits alimentaires et de 0,2% de l’indice des produits non alimentaires. L’indicateur d’inflation sous-jacente en stagnation sur un mois et en hausse de 0,6% sur une année.

 
L’indice des prix à la consommation (IPC) du mois de Mai 2018
L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de mai 2018, une hausse de 0,5% par rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la hausse de 1,0% de l’indice des produits alimentaires et de 0,2% de l’indice des produits non alimentaires. 
  
         Les hausses des produits alimentaires observées entre avril et mai 2018 concernent principalement les «fruits» avec 10,8%, les « poissons et fruits de mer » avec 3,7%, les « viandes » avec 1,3% et le « lait, fromage et œufs » avec 0,7%. En revanche, les prix ont diminué de 2,5% pour les « légumes» et de 0,1% pour le « café, thé et cacao ». Pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement les prix des « carburants » avec 1,3%. 
  
  
         Les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Kénitra avec 0,9%, à Casablanca et Tanger avec 0,7%, à Fès et Rabat avec 0,6% et à Marrakech, Tétouan, Laâyoune et Safi avec 0,5%. En revanche, des baisses ont été enregistrées à Al-Hoceima avec 0,2% et à Guelmim avec 0,1%. 
  
           Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 2,6% au cours du mois de mai 2018 conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 3,4% et de celui des produits non alimentaires de 1,9%. Pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une stagnation dans la «communication» à une hausse de 6,5% dans les « biens et services divers ». 
  
          Dans ces conditions, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de mai 2018 une stagnation par rapport au mois d’avril 2018 et une hausse de 0,6% par rapport au mois de mai 2017.
 
 
 
 

  
مذكرة إخبـارية 
للمندوبية السامية للتخطيط 
الرقم الاستدلالي للأثمان عند الاستهلاك لشهر ماي 2018 
 
 
  
      ارتفاع الرقم الاستدلالي للاثمان عند الاستهلاك ب 0,5% بسبب ارتفاع الرقم الاستدلالي للمواد الغذائية ب 1,0% والرقم الاستدلالي للمواد غير الغذائية ب 0,2%. مؤشر التضخم الأساسي من جهته في استقرار خلال شهر وفي ارتفاع ب 0,6% خلال سنة. 
 
سجل الرقم الاستدلالي للأثمان عند الاستهلاك، خلال شهر ماي 2018، ارتفاعا ب 0,5% بالمقارنة مع الشهر السابق. وقد نتج هذا الارتفاع عن تزايد الرقم الاستدلالي للمواد الغذائية ب1,0% والرقم الاستدلالي للمواد غير الغذائية ب 0,2%
  
وهمت ارتفاعات المواد الغذائية المسجلة ما بين شهري أبريل وماي 2018 على الخصوص أثمان "الفواكه" ب 10,8% و "السمك وفواكه البحر" ب 3,7% و"اللحوم" ب 1,3%و"الحليب والجبن والبيض" ب 0,7%. وعلى العكس من ذلك، انخفضت أثمان "الخضر" ب 2,5% و"القهوة والشاي والكاكاو" ب 0,1%. فيما يخص المواد غير الغذائية، فإن الارتفاع هم على الخصوص أثمان "المحروقات" ب 1,3%
  
وسجل الرقم الاستدلالي أهم الارتفاعات في القنيطرة ب 0,9%  وفي الدار البيضاء و طنجة ب 0,7% وفي فاس والرباط ب 0,6% وفي مراكش وتطوان والعيون وآسفي ب 0,5%. بينما سجلت انخفاضات  في الحسيمة ب 0,2% و في كلميم ب 0,1%
  
بالمقارنة مع نفس الشهر من السنة السابقة، سجل الرقم الاستدلالي للأثمان عند الاستهلاك ارتفاعا ب 2,6% خلال شهر ماي 2018. وقد نتج هذا الارتفاع عن تزايد أثمان المواد الغذائية ب3,4% والمواد غير الغذائية ب 1,9%. وتراوحت نسب التغير للمواد غير الغذائية ما بين استقرار بالنسبة  ل "المواصلات" وارتفاع قدره6,5%  بالنسبة ل "المواد والخدمات الأخرى". 
  
 وهكذا، يكون مؤشر التضخم الأساسي، الذي يستثني المواد ذات الأثمان المحددة والمواد ذات التقلبات العالية، قد عرف خلال شهر ماي 2018 استقرارا بالمقارنة مع شهر أبريل 2018وارتفاعا ب 0,6% بالمقارنة مع شهر ماي2017
  
 
 
 
 

Télécharger

ipc_mai_2018_ar.docx ipc_mai_2018_ar.docx  (39.68 Ko)
ipc_mai_2018_fr.docx ipc_mai_2018_fr.docx  (38.28 Ko)
mise en ligne le Lundi 25 Juin 2018 à 16:54 | Commentaires (0)

Actualité

Actualité

البحوث الفصلية حول الظرفية الاقتصادية الخاصة بقطاع الصناعات الاستخراجية والتحويلية والطاقية والبيئية وقطاع البناء، يونيو 2018


La présente note relate les principales appréciations des chefs d’entreprises telles qu’elles ressortent des enquêtes de conjoncture réalisées par le HCP au titre du 2ème trimestre 2018 auprès des entreprises opérant dans les secteurs des industries manufacturières, de l’extraction, de l’énergie, de l’environnement ainsi que dans celui de la construction. 
Ces appréciations portent sur l’évolution de l’activité au cours du 1er trimestre 2018 et les anticipations pour le 2ème trimestre 2018.

 
Enquête trimestrielle de Conjoncture secteurs des industries extractive, manufacturière, énergétique, environnementale et secteur de la construction, Juin 2018
                 
1. Estimation de la production par secteur selon les appréciations des chefs d’entreprises pour le 1èmetrimestre 2018
 
 

1.1. Secteur de l’Industrie 

Au 1er trimestre 2018, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une légère hausse résultat d’une augmentation de la production dans les branches de l’«Industrie automobile» et de la «Fabrication de boissons» et, d’une baisse de la production dans les branches de la «Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements» et de l’«Industrie du papier et du carton». 

Les carnets de commandes sont jugés d’un niveau normal par les chefs d’entreprises. S’agissant de l’emploi, il aurait connu une stabilité. Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) se serait établi à 75%.
 
 
 
 

البحوث الفصلية حول الظرفية الاقتصادية
  • قطاع الصناعات التحويلية والاستخراجية والطاقية والبيئية
  • قطاع البناء
يونيو 2018 

 
تبرز هذه المذكرة أهم ارتسامات أرباب المقاولات المستقاة من بحوث الظرفية الاقتصادية المنجزة من طرف المندوبية السامية للتخطيط برسم الفصل الثاني من سنة 2018 لدى المقاولات التابعة لقطاعات الصناعة التحويلية والاستخراجية والطاقية والبيئية والبناء. 

وترصد هذه الإرتسامات التطور الحاصل في إنتاج هذه القطاعات خلال الفصل الأول من سنة 2018 وكذا التوقعات الخاصة بالفصل الثاني لسنة 2018.
  
  1. تقدير الإنتاج حسب ارتسامات أرباب المقاولات بخصوص الفصل الأول من سنة 2018

1.1 قطاع الصناعة 
 
خلال الفصل الأول من سنة 2018، قد يكون عرف إنتاج قطاع الصناعة التحويلية ارتفاعا طفيفا نتيجة الزيادة في إنتاج أنشطة "صناعة السيارات" و"صناعة المشروبات" والانخفاض في إنتاج أنشطة "صناعة منتجات معدنية باستثناء الآلات والمعدات" و"صنع الورق والورق المقوى". 

 وقد اعتبر مستوى دفاتر الطلب لقطاع الصناعة التحويلية عاديا حسب مسؤولي المقاولات. وفيما يتعلق بعدد المشتغلين، فقد يكون عرف استقرارا خلال الفصل الأول من سنة 2018. 
إجمالا، قد تكون  قدرة الإنتاج المستعملة لقطاع الصناعة التحويلية سجلت نسبة %75.
 
 

Télécharger le document intégral

mise en ligne le Lundi 25 Juin 2018 à 16:51 | Commentaires (0)

Actualité

Actualité

الرقم الاستدلالي للإنتاج الصناعي والطاقي والمعدني أساس 100 : 2010 .الفصل الأول من سنة 2018


L’indice de la production des industries manufacturières hors raffinage de pétrole a enregistré une hausse de 3,0% au cours du premier trimestre 2018 par rapport à la même période de 2017.

 
L’indice de la production Industrielle, énergétique et minière. Base 100 : 2010. Premier trimestre 2018
Cette évolution résulte notamment de la hausse de l’indice de la production des «industries chimiques» de 6,4%, de celui des «industries alimentaires» de 5,7%, de celui de l’«industrie automobile» de 14,6%, de celui des  «articles d’habillement et fourrures» de 2,9%, de celui des «produits métalliques» de 9,8% et de celui des «autres matériels de transport » de 18,7%.   
  
En revanche, l’indice de la production des «autres produits minéraux non métalliques» a enregistré une baisse de 3,0% avec une diminution de l’indice de la production du ciment de 6,9%, de celui des « machines et appareils électriques » de 10,4%, de celui des « produits du travail du bois » de 4,0%, de celui des « produits du travail des métaux» de 1,7% et de celui du « papier et carton » de 5,7%. 
  
Par ailleurs, l’indice de la production minière a enregistré une hausse de 19,7%, résultant de l’augmentation de l’indice de la production des « produits divers des industries extractives » de 20,6% et de celui des « minerais métalliques » de 1,5%. 
         
Enfin, l’indice de la production de l’énergie électrique a enregistré, de son côté, une hausse de 8,0%.
 
 
 
  
مذكرة إخبارية للمندوبية السامية للتخطيط 
 حول الرقم الاستدلالي للإنتاج الصناعي والطاقي والمعدني 
  
الفصل الأول من سنة 2018
  

عرف الرقم الاستدلالي لإنتاج الصناعة التحويلية باستثناء تكرير النفط ارتفاعا قدره 3,0% خلال الفصل الأول من سنة 2018 مقارنة مع نفس الفترة من سنة 2017

 ويعود هذا التطور أساسا إلى ارتفاع الإنتاج في "الصناعات الكيماوية" ب 6,4% وفي "الصناعات الغذائية" ب  5,7% وفي "صناعة السيارات" ب 14,6% وفي "صناعة الملابس والفرو" ب 2,9% وفي "صناعة المواد المعدنية" ب  9,8%وفي "صناعة وسائل أخرى للنقل " ب  .18,7% 

وعلى العكس من ذلك، فقد تراجع الإنتاج في"صناعة منتوجات أخرى غير معدنية" ب 3,0% ومنها الاسمنت ب  6,9% وفي" صناعة الآلات والأجهزة الكهربائية" ب 10,4%وفي"صناعة الخشب" ب4,0%  وفي"تحويل المواد المعدنية" ب  1,7%وفي "صناعة الورق والورق المقوى " ب5,7%

وفيما يتعلق بالرقم الاستدلالي لإنتاج المعادن، فقد ارتفع رقمه الاستدلالي بنسبة 19,7% وذلك نتيجة الارتفاع المسجل في كل من "المنتوجات المختلفة للصناعات الاستخراجية" ب20,6% وفي "المعادن الحديدية" ب .1,5% 
أما فيما يخص الرقم الاستدلالي لإنتاج الطاقة الكهربائية، فقد سجل من جهته ارتفاعا قدره 8,0%
  
 
 
 
 

Télécharger le document intégral

rep_1tr18_1.docx rep_1tr18.docx  (23.47 Ko)
rep_ar_1t18_1.docx rep_ar_1t18.docx  (24.71 Ko)
mise en ligne le Lundi 25 Juin 2018 à 16:49 | Commentaires (0)

Actualité

Actualité

الرقم الاستدلالي للأثمان عند الاستهلاك لشهر ماي 2018

 

Hausse de 0,5% de l’indice des prix à la consommation, résultant de la hausse de 1,0% de l’indice des produits alimentaires et de 0,2% de l’indice des produits non alimentaires. L’indicateur d’inflation sous-jacente en stagnation sur un mois et en hausse de 0,6% sur une année.

 
L’indice des prix à la consommation a connu, au cours du mois de mai 2018, une hausse de 0,5% par rapport au mois précédent. Cette variation est le résultat de la hausse de 1,0% de l’indice des produits alimentaires et de 0,2% de l’indice des produits non alimentaires. 
  
         Les hausses des produits alimentaires observées entre avril et mai 2018 concernent principalement les «fruits» avec 10,8%, les « poissons et fruits de mer » avec 3,7%, les « viandes » avec 1,3% et le « lait, fromage et œufs » avec 0,7%. En revanche, les prix ont diminué de 2,5% pour les « légumes» et de 0,1% pour le « café, thé et cacao ». Pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement les prix des « carburants » avec 1,3%. 
  
  
         Les hausses les plus importantes de l’IPC ont été enregistrées à Kénitra avec 0,9%, à Casablanca et Tanger avec 0,7%, à Fès et Rabat avec 0,6% et à Marrakech, Tétouan, Laâyoune et Safi avec 0,5%. En revanche, des baisses ont été enregistrées à Al-Hoceima avec 0,2% et à Guelmim avec 0,1%. 
  
           Comparé au même mois de l’année précédente, l’indice des prix à la consommation a enregistré une hausse de 2,6% au cours du mois de mai 2018 conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 3,4% et de celui des produits non alimentaires de 1,9%. Pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une stagnation dans la «communication» à une hausse de 6,5% dans les « biens et services divers ». 
  
          Dans ces conditions, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de mai 2018 une stagnation par rapport au mois d’avril 2018 et une hausse de 0,6% par rapport au mois de mai 2017.

PRIX

INDICE DES PRIX A LA CONSOMMATION


EVOLUTION PAR DIVISION DE PRODUITS

 

Divisions de produits

Indices mensuels

 

Avril 2018

Mai 2018

Var.%

Produits alimentaires

129,0

130,3

1,0

 01 - Produits alimentaires et boissons non alcoolisées

128,6

130,0

1,1

 02 - Boissons alcoolisées et tabac

138,5

138,5

0,0

Produits non alimentaires

113,5

113,7

0,2

 03 - Articles d'habillements et chaussures 

116,0

116,3

0,3

 04 - Logements, eau, électricité et autres combustibles 

116,0

116,1

0,1

 05 - Meubles, articles de ménages et entretien courant du foyer

110,3

110,7

0,4

 06 - Santé

105,6

105,6

0,0

 07 - Transport

111,8

112,2

0,4

 08 - Communication

59,4

59,4

0,0

 09 - Loisirs et culture

99,5

99,5

0,0

 10 - Enseignement

148,4

148,4

0,0

 11 - Restaurants et hôtels

131,8

131,9

0,1

 12 - Biens et services divers

122,7

122,7

0,0

Ensemble

120,0

120,6

0,5

      Source : Division des Indices Statistiques.

 

 

 

Divisions de produits

Indices mensuels

Indices des cinqpremiers mois

 

Mai

2017

Mai

2018

Var.%

2017

2018

Var.%

Produits alimentaires

126,0

130,3

3,4

125,4

128,9

2,8

 01 - Produits alimentaires et boissons non alcoolisées

126,1

130,0

3,1

125,5

128,6

2,5

 02 - Boissons alcoolisées et tabac

122,8

138,5

12,8

122,8

138,5

12,8

Produits non alimentaires

111,6

113,7

1,9

111,5

113,4

1,7

 03 - Articles d'habillements et chaussures 

115,2

116,3

1,0

115,3

116,3

0,9

 04 - Logements, eau, électricité et autres combustibles 

115,1

116,1

0,9

115,0

115,9

0,8

 05 - Meubles,articles de ménages et entretien courant du foyer

109,6

110,7

1,0

109,6

110,3

0,6

 06 - Santé

105,2

105,6

0,4

105,0

105,5

0,5

 07 - Transport

110,3

112,2

1,7

110,7

111,6

0,8

 08 - Communication

59,4

59,4

0,0

59,4

59,4

0,0

 09 - Loisirs et culture

98,7

99,5

0,8

98,6

99,3

0,7

 10 - Enseignement

145,5

148,4

2,0

145,5

148,4

2,0

 11 - Restaurants et hôtels

129,4

131,9

1,9

128,6

131,3

2,1

 12 - Biens et services divers

115,2

122,7

6,5

114,8

122,4

6,6

Ensemble

117,5

120,6

2,6

117,2

120,0

2,4

Source : Division des Indices Statistiques. 

 

 

 

mise en ligne le Vendredi 22 Juin 2018 à 18:41 | Commentaires (0)

Actualité

Actualité

Les Brefs du Plan : Pourquoi une nouvelle publication du HCP?




 
Il arrive dans la gestion ordinaire du Haut Commissariat au Plan qu’à la demande du Haut Commissaire au Plan et sur ses instructions, des services de notre institution élaborent de brèves notes sur des thèmes statistiques à caractère macro-économique et/ou social et de dimension nationale, sectorielle ou territoriale et dont la diffusion ne dépasse pas, en général, le cadre des structures internes. 

Dans le but d’assurer au contenu de ce type de notes une diffusion auprès d’un plus large public, le Haut Commissaire au Plan a décidé, dans le même esprit qui avait présidé à sa décision d’éditer « Les Cahiers du Plan », de les éditer sous forme de publication digitale sous le titre « Les Brefs du Plan ».

Les Brefs du Plan N° 1 - 14 Juin 2018
La présente note relate l’impact de la variation des cours du pétrole sur l’évolution des prix des carburants depuis leur libéralisation et présente les effets distributifs de la subvention du gaz butane.

Il convient de noter que la collecte des prix des carburants, par le Haut Commissariat au Plan, est passée d’un mode centralisé à un mode de collecte auprès des distributeurs le 1er et le 16 de chaque mois, par le biais d’une enquête permanente auprès d’un échantillon représentatif des stations au niveau de chaque ville.

Par ailleurs, les structures des pondérations ont été actualisées sur la base des données de l’Enquête Nationale sur la Consommation et les Dépenses des Ménages 2014. Les carburants représentent, ainsi, environ 2,6 % des dépenses des ménages

Télécharger
 
mise en ligne le Mercredi 20 Juin 2018 à 22:18 | Commentaires (0)

Publications

Publications

Le travail dangereux des enfants âgés de 7 à 17 ans au Maroc

 
Le 12 juin 2018, le monde célèbre la Journée mondiale contre le travail des enfants sous le thème «Agir pour éliminer d’urgence le travail dangereux des enfants». 
 
Cette année, et en vue de mettre en relief l’importance de la relation entre l’abolition du travail des enfants et l’amélioration de la sécurité et de la santé des jeunes travailleurs, la Journée mondiale contre le travail des enfants et la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail   se sont associées dans une campagne commune sous le thème «Génération :Sécurité et santé».
 
Cette compagne s’inscrit, par ailleurs, dans le cadre de la promotion des Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’objectif 8 visant, en particulier, l’élimination du travail des enfants sous toutes ses formes d'ici 2025 et la promotion de la sécurité et de la santé au travail pour tous les travailleurs d’ici 2030.
 
Rappelons, à cet égard, que la Convention n° 182 de l'OIT, relative à "l'interdiction des pires formes de travail des enfants et l'action immédiate en vue de leur élimination", définit le « travail dangereux » pour les enfants comme étant "le travail qui, par sa nature et les circonstances dans lesquelles il est effectué, est susceptible de nuire à la santé, à la sécurité ou à la moralité des enfants". Cette convention, adoptée par le BIT en 1999 et entrée en vigueur en 2000, a été ratifiée par le Maroc en janvier 2001.  
 
Il s’agit notamment de tous les travaux effectués par les enfants dans les mines, les champs, les usines ou leurs propres familles, susceptibles de les exposer à des risques physiques ou psychologiques, tels que ceux qui les exposent, par exemple, à supporter le contact avec les pesticides ou d’autres substances toxiques, ou à porter de lourdes charges ou d’être soumis à des horaires exténuants.
 
S’agissant du Maroc, l’analyse des nouvelles données de l’Enquête Nationale sur l’Emploi révèle, qu’en 2017, sur les 7.049.000 enfants âgés de 7 à 17 ans, 247.000 exercent un travail. Parmi ces derniers, 162.000 leur travail revêt un caractère dangereux, ce qui correspond à un taux d’incidence de 2,3%. Les enfants astreints à ce type de travail sont à 76,3% ruraux, 81% masculins et à 73% âgés de 15 à 17 ans.
 
Ils sont au nombre de 38.000 en milieu urbain, constituant 85,6% des enfants au travail dans les villes (45.000 enfants) et 1% de l’ensemble des enfants citadins (4.026.000 enfants). Dans le cas des ruraux, ces proportions sont respectivement de 124.000, 61,4% (202.000 enfants) et 4% (3.023.000 enfants).
 
Quatre régions du Royaume abritent 70% des enfants astreints à ce type de travail. La région de Casablanca-Settat vient en tête avec 25,3%, suivie de Marrakech-Safi (20,3%), puis Rabat-Salé-Kénitra (12,7%) et enfin la région de Fès-Meknès avec 11,7%.
 
Parmi les enfants de sexe masculin, un nombre de 132.000 exercent un travail dangereux, 74,3% des garçons au travail et 3,7% de l’ensemble des garçons âgés de 7 à 17 ans respectivement. C’est le cas de 31.000 filles, et respectivement 44,2% et 1% des enfants de même sexe.
 
Par ailleurs, 10,6% des enfants exerçant un travail dangereux sont en cours de scolarisation, 81,4% ont quitté l’école et 8% ne l’ont jamais fréquentée.
 
Le travail dangereux reste concentré dans certains secteurs économiques et diffère selon le milieu de résidence. En zones rurales, les enfants exerçant un travail dangereux se retrouvent en particulier dans le secteur de l’"agriculture, forêt et pêche" (82,6%). En revanche, en villes, ils sont concentrés dans les "services" (52,7%) et dans l’"industrie y compris l’artisanat" (32%).
 
Parmi les secteurs où le niveau d’exposition des enfants à ce risque est le plus élevé figure en particulier, le secteur des BTP avec 92%, suivi de l’"industrie y compris l’artisanat" (83,7%), les "services" (82,4%) et l’"agriculture, forêt et pêche" (58,6%).
 
 
 
Ce type de travail demeure l’apanage de certains statuts professionnels et diffère selon le milieu de résidence. En milieu rural, 73,3% des enfants exerçant un travail dangereux sont "aides familiales" et 19,6% "salariés". En milieu urbain, 43% des enfants sont "salariés", plus du tiers (34,6%) "apprentis" et 18,8% "aides familiales".
 
A souligner, par ailleurs, que, si l’incidence du travail dangereux au Maroc est de l’ordre de 2,3%, elle est, selon les statistiques de l’OIT, de 4,6% à l’échelle internationale, représentant ainsi le double du niveau national. Cette incidence passe de 1,5% au niveau des Etats Arabes à 3,2% dans les Amériques, puis à 3,4% dans la région Asie-Pacifique, et à 4% en Europe et Asie Centrale pour culminer à 8,6% en Afrique.
 
Elle cache, cependant, de grandes disparités selon les tranches d’âges. Elle est de l’ordre d’1% parmi les enfants de 7 à 14 ans et de 6% parmi ceux âgés de 15 à 17 ans au niveau national. A l’échelle mondiale, et selon la même source internationale, ces deux proportions sont respectivement de 2,9% et de 10,5%.
 
En volume, sur un total d’environ 1,6 milliard d’enfants vivant dans le monde, 73 millions ou 4,6% vivent d’un travail dangereux selon les statistiques des Nations Unies.
 
 
 

Télécharger

mise en ligne le Mercredi 20 Juin 2018 à 22:14 | Commentaires (0)

Publications

Publications

الحسابات الوطنية المؤقتة لسنة 2017

 

L’arrêté des comptes nationaux de l’année 2017 fait ressortir une croissance de l’économie nationale de 4,1% au lieu de 1,1% en 2016, soutenue particulièrement par l’important rebondissement de l’activité agricole. Elle a été tirée par la consommation finale des ménages et la demande extérieure dans le contexte d’une inflation maîtrisée et d’un allégement du besoin de financement de l’économie nationale.

 
Les comptes nationaux provisoires de 2017
Une croissance économique soutenue par l’activité agricole
 
Le taux de la croissance de l’économie nationale s’est établi à 4,1% en 2017  au lieu de 1,1% en 2016, sous les effets conjugués :
  • de la forte hausse de 15,4% en volume de la valeur ajoutée du secteur agricole (non compris la pêche) contre une baisse de 13,7% en 2016 ;
  • et de l’augmentation de 2,7% de la valeur ajoutée des activités non agricoles au lieu de 2,2% une année plus tôt.
Compte tenu de l’accroissement en volume de 2,8%, après 8,8% une année auparavant, des impôts -nets des subventions- sur les produits, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) hors agriculture s’est établi à 2,7% en 2017 après 3,1% en 2016.
 
Aux prix courants, le PIB a connu une augmentation de 4,9% en 2017 au lieu de 2,6% une année auparavant, dégageant ainsi une hausse du niveau général des prix de 0,8% au lieu de 1,5%.
 
Une demande intérieure en ralentissement

La demande intérieure a augmenté de 3,3% en 2017 contre 5,1% en 2016 sous l’effet, en particulier, d’un relatif ralentissement des dépenses de consommation des ménages, conjugué à une baisse de l’investissement.

Les dépenses de consommation finale des ménages ont ainsi connu une augmentation de 3,5% au lieu de 3,7% en 2016 contribuant de 2 points à la croissance au lieu de 2,1 points, la consommation finale des administrations publiques, s’étant, de son côté, maintenue à son rythme de croissance de 1,5% apportant 0,3 point à la croissance.

La formation brute du capital fixe, deuxième composante de la demande intérieure, a, en revanche, connu une  baisse de 0,8% après une hausse de 8,7% en 2016 portant sa  contribution à la croissance à (-0,2) point au lieu de 2,5 points.

Dans ces conditions, la contribution de la demande intérieure à la croissance du PIB est passée de 5,4 points en 2016 à 3,6 points en 2017.

Nette amélioration du solde des échanges extérieurs

Les échanges extérieurs nets des biens et services ont dégagé une contribution à la croissance de l’ordre de 0,5 point en 2017 au lieu d’une contribution négative de (-4.3) points une année auparavant. Les exportations ont augmenté de 10,9% au lieu de 5,5% et les importations de 7,4% au lieu de 14,7%.
 
Allégement  du besoin de financement

Avec une augmentation de 4,9% du PIB en valeur en 2017 et un accroissement de 1% des revenus nets en provenance du reste du monde, le revenu national brut disponible a connu une augmentation de 4,7% contre 3% en 2016 pour se situer à 1125 milliards  de DH en 2017.
L’amélioration de 3,9% de la consommation finale nationale, de son côté, a porté  l’épargne nationale  brute à 28,9% du PIB.

L’investissement brut (FBCF et variation de stocks) a maintenu son ratio à 32,6% du PIB, financé, à hauteur de 88,6% par l’épargne nationale brute contre 86,9% en 2016. Le besoin de financement de l’économie nationale s’est ainsi allégé par rapport à l’année 2016 passant de 4,3% du PIB à 3,7%.

مذكرة إخبارية  حول
الحسابات الوطنية المؤقتة  لسنة  2017
 

        
            
              
أظهرت نتائج الحسابات الوطنية لسنة 2017 نموًا في الاقتصاد الوطني بنسبة 4,1% عوض 1,1% سنة 2016، معززا على الخصوص بالانتعاش الملحوظ للنشاط الفلاحي. وشكـل الاستهلاك النهائي للأسر والطلب الخارجي قاطرة لهذا النمو الاقتصادي في سياق التحكم في التضخم وانخفاض في الحاجة لتمويل الاقتصاد الوطني.
 
 
نمو اقتصادي مدعم بالنشاط الفلاحي
 
بلغ معدل نمو الاقتصاد الوطني 4,1 % سنة  2017 عوض 1,1 % سنة  2016، بفعل:
  • الارتفاع الملحوظ للقيمة المضافة للقطاع الفلاحي بالحجم (باستثناء الصيد البحري) بنسبة 15,4% مقابل انخفاض بنسبة 13,7% سنة 2016 ؛
  • ارتفاع القيمة المضافة لباقي قطاعات النشاط غير الفلاحي بنسبة 2,7% عوض 2,2% سنة من قبل. 

واعتبارا لارتفاع الضريبة على المنتوجات صافية من الإعانات بالحجم بنسبة 2,8% عوض 8,8% انتقل معدل نمو الناتج الداخلي الاجمالي غير الفلاحي إلى 2,7% سنة 2017 بعد أن كان 3,1% سنة 2016.
 
وبالأسعار الجارية، عرف الناتج الداخلي الإجمالي ارتفاعا بنسبة 4,9% سنة 2017 عوض 2,6 % سنة 2016، مما نتج عنه ارتفاع في المستوى العام للأسعار بنسبة 0,8% عوض 1,5%.
 
طلب داخلي في تباطؤ
 
ارتفع الطلب الداخلي إلى 3,3% سنة 2017 بعد أن سجل 5,1% سنة 2016 نتيجة تباطؤ نفقات استهلاك الأسر وانخفاض الاستثمار.
 
عرفت نفقات الاستهلاك النهائي للأسر ارتفاعا بنسبة 3,5% عوض 3,7% سنة 2016، مساهمة بذلك بنقطتين في النمو عوض 2,1 نقطة. وبدوره، حافظ الاستهلاك النهائي للإدارات العمومية على وثيرة  نموه إذ بلغ  1,5% مساهما بذلك في النمو ب 0,3 نقطة.
 
في حين، عرف إجمالي تكوين رأس المال الثابت، المكون الثاني للطلب الداخلي، انخفاضا بنسبة 0,8 % بعدما  ارتفع بنسبة 8,7% سنة 2016، مساهما في النمو ب (0,2-) نقطة عوض 2,5 نقطة.
 
وفي هذه الظروف، انتقلت مساهمة الطلب الداخلي في نمو الناتج الداخلي الإجمالي من 5,4 نقطة إلى 3,6 نقطة سنة 2017.
 
تحسن ملموس في رصيد المبادلات الخارجية
 
ساهم صافي المبادلات الخارجية للسلع والخدمات في النمو ب 0,5 نقطة سنة 2017 عوض مساهمة سلبية ب (4,3-) نقطة سنة من قبل. وارتفعت الصادرات ب 10,9% عوض 5,5% كما ارتفعت الواردات بنسبة 7,4% عوض 14,7%.
 
تخفيف الحاجة إلى تمويل الاقتصاد الوطني
 
مع ارتفاع كل من الناتج الداخلي الإجمالي بالأسعار الجارية ب 4,9% سنة 2017  وصافي الدخول المتأتية من بقية العالم بنسبة 1 %، عرف إجمالي الدخل الوطني المتاح ارتفاعا بنسبة 4,7% مقابل 3 % سنة 2016 ليستقر في 1125 مليار درهم سنة 2017.
 
مع تحسن الاستهلاك النهائي الوطني بدوره بنسبة 3,9 %، بلغ إجمالي الادخار الوطني نسبة 28,9 % من الناتج الداخلي الإجمالي.
 
وقد حافظ إجمالي الاستثمار (إجمالي تكوين رأس المال الثابت والتغير في المخزون) على نسبة 32,6 % من الناتج الداخلي الإجمالي، حيث تم تمويله ب 88,6% من إجمالي الادخار الوطني الخام مقابل 86,9% سنة 2016. وهكذا، خفت الحاجة إلى تمويل الاقتصاد الوطني مقارنة بسنة 2016 منتقلة من 4,3% من الناتج الداخلي الإجمالي  إلى 3,7%.

 
 
 

Télécharger le document intégral

mise en ligne le Lundi 11 Juin 2018 à 15:12 | Commentaires (0)

Publications

Publications