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Vous trouverez le programme de  deux jours inclus dans la note ci-jointe.
 
Le lien de la plateforme : http://jms2020.hcp.ma/
 
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Cordialement,

 
mise en ligne le Mercredi 21 Octobre 2020 à 10:55 | Commentaires (0)

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JMS-2020: Cinq questions au Haut-Commissaire au Plan, Ahmed Alami Lahlimi


Entretien accordé par Monsieur le Haut Commissaire au Plan à la MAP à l'occasion de la Journée Mondiale de la Statistique
Le Haut-Commissaire au Plan (HCP), Ahmed Alami Lahlimi, a accordé un entretien à la MAP à l'occasion de la Journée mondiale de la Statistique qui sera célébrée le 20 octobre 2020. En voici la teneur:
 
  • 1. Quels sont les préalables pour une donnée statistique fiable ?
Une bonne statistique c'est d'abord de bons statisticiens. Bien formés, motivés, soucieux de leur indépendance, se conformant aux normes édictées par les institutions relevant des Nations Unies, en l'occurrence, la Commission de Statistiques des Nations Unies.

C'est aussi une statistique non seulement tolérée mais considérée comme fondamentale pour une information crédible au service de la Nation, de ses institutions et de ses citoyens, donc disposant des ressources nécessaires à ses programmes et au développement de ses capacités professionnelles et technologiques.

Une bonne statistique coûte cher. Elle suppose des enquêtes permanentes et périodiques, mais toujours régulières, réalisées par des statisticiens en formation permanente pour affiner les concepts, enrichir les méthodologies et actualiser les technologies. Tout cela, avec les actuelles avancées de la recherche scientifique et l'usage croissant de l'informatique des objets et de l'intelligence artificielle, la statistique progresse à une vitesse exponentielle.

Il faut, par ailleurs, constater que la statistique officielle opère aujourd'hui dans un contexte où le marché de l’information est un marché où l'initiative est libre sans aucune obligation qu'elle soit assortie d’une clarification du mode de fabrication de ses produits.

Ce marché est souvent inondé d’indicateurs statistiques dont on ne connaît ni les métadonnées, ni les méthodes de leur exploitation pour juger du niveau de leur rigueur scientifique et de la réalité de leur finalité. La statistique officielle doit ainsi opérer dans un marché concurrentiel où l'objectif des concurrents est souvent loin d'être innocent des visées commerciales, idéologiques, voire subversives.
 
  • 2. Quels sont les défis majeurs du système de production statistique au Maroc ?
Je commence d'abord par un atout important. Celui de l'indépendance institutionnelle de la statistique dans notre pays. Ceci la met à l'abri de toute obédience autre que scientifique dont les statisticiens sont les premiers responsables et qui protège l'exercice de leur métier de tout risque de manipulation idéologique ou politique et de toute tutelle administrative stérilisante.

C'est un atout important acquis grâce à la caution apportée à sa crédibilité par l'Institution Royale dont la vision de par la nature historique, constitutionnelle et spirituelle de Son pouvoir, s'inscrit dans la durée historique qui transcende les considérations idéologiques, les conjonctures politiques et les intérêts catégoriels.

C'est en fait la garantie apportée à la pérennité du droit des citoyens à l’information qui érige la statistique au rang d'un bien public auquel tout le monde a le droit d'accéder, d'en jouir et d'exiger de l'Etat que lui soit consacrées les ressources nécessaires à l'amélioration constante de sa qualité. Étant à la disposition du citoyen, une bonne statistique est, en dernier ressort, un prérequis de la démocratie. Aussi, les pays où la statistique est mise sous tutelle du pouvoir sont-ils toujours des pays totalitaires et tous ceux dont les gouvernements s'affichent comme des démocraties et qui prétendent à cette tutelle, doivent-ils être soupçonnés de s'inscrire dans une vocation antidémocratique.

Au Maroc, la statistique a plusieurs défis à relever. Je n'en retiendrai que le principal. Celui de la mise en place, le plus rapidement possible, de l'édifice législatif et organisationnel pour donner la consistance nécessaire à un véritable Système National de l'Information Statistique où l'ensemble des sources de l’information, quelle que soit la nature de ces sources, gouvernementales, semi-publiques ou privées, sont traitées conformément aux mêmes normes scientifiques mises en toute transparence à la disposition du public et, en particulier d'une manière automatique, à la disposition de l’institution centrale en charge de la statistique officielle, en l'occurrence le HCP.

Il est aujourd'hui impératif que cette institution ait un accès à toutes les sources d'information sur l'ensemble des activités du ressort des institutions publiques, semi-publiques ou privées, selon les normes scientifiques requises. C'est pour cela que le 20 octobre 2010, Sa Majesté Le Roi S'est adressé aux statisticiens pour les honorer lors de leur journée.

A cette occasion, le Souverain a invité toutes les administrations, les entreprises, les organismes professionnels et les structures de la société civile, tous secteurs confondus, à intensifier la coordination et la collaboration avec les organismes officiels de statistique et à institutionnaliser ces efforts.

Le jour où une loi consacrant ces Hautes Orientations Royales sera promulguée, nous aurons, à ce moment-là, peu de défis et beaucoup d'atouts.
 
  • 3. Quid de la période de confinement imposé par la crise du covid-19 ?
Voici des conditions extrêmement imprévues qui peuvent arriver. Comment les citoyens, le Gouvernement, l'opinion publique, nos partenaires avec lesquels nous coopérons sur le plan international et les institutions internationales où nous sommes membre, peuvent-ils savoir les répercussions d'une situation comme celle-ci sur notre pays ?

Et bien c'est par une statistique qui a les moyens et qui est capable sur le plan de l'acquisition des technologies et des ressources de pouvoir s'adapter.

Le HCP s'est adapté à cette nouvelle réalité en recourant notamment à l'usage du téléphone pour enquêter les ménages et les entreprises. Nous avons continué à produire toutes les statistiques régulières, saisonnières et annuelles.

Et puis nos enquêteurs ont également continué à effectuer le travail sur terrain et ce, dans le strict respect des différentes mesures de protection contre le covid-19 (distanciation, port de masques, etc).

Nous avons pu ainsi faire tout ce travail d'information grâce à notre maîtrise d'un certain nombre de modèles nationaux et internationaux. Nous sommes parvenus, non seulement à donner les projections de la situation sur l'avenir en attirant l'attention sur les impacts de l'évolution de cette pandémie, mais également à établir des prévisions et parfois même fournir des propositions.

En effet, nous avons été les premiers à attirer l'attention sur la gravité de l'évolution de la situation et sur le fait que la lutte contre le covid-19 est aussi une affaire individuelle de chaque citoyen.

Nous avons beau avoir le souci des gouvernants de sauvegarder la capacité de notre système sanitaire et hospitalier pour faire face à la situation, mais nous n'y arriverons pas si les citoyens, de leur côté, ne font pas le nécessaire.

En définitive, chaque citoyen est responsable de la viabilité de notre système sanitaire et hospitalier et de sa résilience. Chaque citoyen est responsable de l'économie du pays.
 
  • 4. Dans quelle mesure les données statistiques officielles peuvent-elles contribuer à la prise de décision publique ?
Voici précisément le cas où le pays à besoin d’une statistique pour suivre une situation exceptionnelle particulièrement imprévue. En donnant la réalité économique, sociale, culturelle du pays et son évolution, et cela d'une manière précise, régulière, fondée sur des données scientifiques.

Contrairement à ce que dit son concept, la statistique n'est pas statique. Elle dresse la situation à un moment donné, mais en accumulant les moments, elle donne aussi l'historique de l'évolution et donc peut s'ouvrir par les modèles macro et micro-économiques sur l'avenir et prévoir ce qui peut arriver.

De ce fait, la statistique appelle implicitement à des actions dans tel ou tel domaine. Parfois, comme nous venons de le faire, il s'agit d'aller même au-delà et oser quelques solutions, pas parce qu'elles sont les meilleures ou que nous y croyons, mais pour indiquer aux décideurs les voies éventuelles. Le statisticien ne décide pas mais il informe.
 
  • 5. Un mot sur la Journée Mondiale de la Statistique
C'est la journée des statisticiens. Ils ont le droit d'être honorés et ne pas être mis constamment en doute sur leurs travaux, parce que ces travaux sont aujourd'hui considérés par toutes les institutions internationales comme étant sérieux.

Il ne faudrait pas, pour des raisons politiques, mettre en doute à chaque instant les statistiques. Il faut faire confiance à la statistique. C'est un élément important pour que tous les pouvoirs constitutionnels puissent jouer leur rôle.

MAP
 
mise en ligne le Mercredi 21 Octobre 2020 à 10:35 | Commentaires (0)

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Célébration de la Journée Mondiale de la Statistique le 20 octobre 2020


Depuis 2010, le 20 octobre est proclamée, par l’Assemblée Générale des Nations Unies, Journée Mondiale de la Statistique et célébrée tous les cinq ans par la communauté statistique internationale. «Connecter le monde avec des données dans lesquelles nous pouvons avoir confiance » est le thème de cette 3ème édition. Il consacre ainsi les efforts des systèmes statistiques à mettre à disposition des décideurs et du grand public des données fiables et met en avant l’importance de la confiance des citoyens dans l’information statistique, d’autant plus en situation de crise.
 
S’inscrivant dans ce contexte, le Haut-Commissariat au Plan organise, le 20 octobre 2020, un webinaire sous le thème « Rôle des statistiques officielles dans le contexte de la pandémie de COVID-19» auquel prendront part d’éminentes personnalités relevant d’institutions internationales, régionales et nationales. Cette rencontre sera l’occasion d’enrichir le débat sur le rôle des statistiques officielles et de partager les bonnes pratiques des systèmes statistiques dans le contexte de cette crise sanitaire.   
 
Parallèlement à ce débat, le Haut-Commissariat au Plan organise, les 21 et 22 octobre 2020, des présentations thématiques, pour informer le grand public sur ses principales études statistiques, notamment celles réalisées pour mesurer l’impact économique, social et psychologique de cette pandémie. 
 
Il est à signaler que les différentes manifestations organisées à l’occasion de cette journée seront diffusées, en direct, sur les chaines officielles du HCP : 
 
 
 

Télécharger le communiqué en Fr  et en Ar


 
jms_2020_cp_ar.docx jms_2020_cp_ar.docx  (57.46 Ko)
jms_2020_cp_my_1.docx jms_2020_cp_my_1.docx  (66.04 Ko)
mise en ligne le Mercredi 21 Octobre 2020 à 10:26 | Commentaires (0)

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Les Brefs du Plan N° 15 - 14 Octobre 2020


Situation épidémique Covid-19 et perspectives d’évolution
au Maroc à l’horizon de fin 2020
الوضع الوبائي لفيروس كوفيد-19 وآفاق تطوره
في المغرب بحلول نهاية 2020
Cette note présente un éclairage sur la situation épidémique liée au Covid-19 depuis la levée du confinement au Maroc ainsi que ses perspectives d’évolution à fin 2020. Elle vise, également, à examiner l’effet d’une stratégie d’imposition d’un confinement hebdomadaire (1 jour/semaine) sur la tendance prévue des cas déclarés positifs.
Cette stratégie pourrait constituer une base pour relancer le débat autour des politiques de riposte face à une montée excessive du nombre de contaminations.
 
 

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mise en ligne le Jeudi 15 Octobre 2020 à 16:22 | Commentaires (0)

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Note d’information du Haut-Commissariat au Plan à l’occasion de La journée nationale de la femme du 10 octobre 2020


A l’occasion de la Journée nationale de la femme marocaine, célébrée le dix octobre de chaque année, le Haut-Commissariat au Plan présente dans cette note la situation des femmes au marché du travail au deuxième trimestre de 2020, période marquée par le contexte de la pandémie de Covid-19, par l’état d’urgence et le plein confinement.
 
Audit trimestre, le Maroc comptait 18 millions de femmes (50,3%) dont 13,6 millions sont en âge d’activité (15 ans et plus). L’analyse de la situation des femmes au marché du travail révèle une faible participation de ces dernières à l’activité économique. En effet, leur taux d'activité n'est que de 20,8% (21,9 % au deuxième trimestre de 2019), largement en deçà de celui des hommes (69,7%). Ce taux enregistre 23,9% en milieu rural contre 19,1% en milieu urbain.

Les femmes en dehors du marché de travail, au nombre de 10,7 millions durant ce trimestre, représentent 79,2% de la population féminine âgée de 15 ans et plus (80,9% en milieu urbain et 76,1% en milieu rural).          

Sur une population active occupée d’environ 10,5 millions, le nombre de femmes actives occupées a atteint environ 2,4 millions pendant le deuxième trimestre de l’année 2020 (soit un taux de féminisation de 22,7%), contre un effectif de 2,6 millions affiché pendant le même trimestre de l’année 2019 (23,5% comme taux de féminisation), ce qui équivaut à une baisse de 230.000 postes d’emploi (-9%).

Dans ce contexte, le taux d'emploi des femmes a diminué de 2 points en pourcentage entre les deuxièmes trimestres de 2019 et de 2020, pour afficher 17,5% (contre 61,8% parmi les hommes), et 19,5% une année auparavant. Par milieu, cette baisse a été le plus marquée dans le milieu rural, passant de 28,4% à 23,0% pendant la même période, alors qu'en milieu urbain ce taux oscille autour de 14,7%.

Le taux d’emploi féminin croît avec l’âge, mais se repli pour les 45 ans et plus. Il passe de 6,7% (contre 9,3% pour le deuxième trimestre de l’année 2019) parmi les femmes âgées de 15 à 24 ans à 18,8% (contre 19,7%) parmi celles âgées de 45 ans et plus, en passant par 20,8% (contre 23,8%) parmi les 25 à 34 ans et par 23,6% (contre 26,0%) parmi les 35 à 44 ans.
 
 

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mise en ligne le Lundi 12 Octobre 2020 à 11:48 | Commentaires (0)

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Note de conjoncture du troisième trimestre 2020 et perspectives pour le quatrième trimestre


L’économie nationale aurait fléchi de 8,7% au troisième trimestre 2020, au lieu de -14,9% un trimestre plus tôt, sous l’effet d’une contraction de 9% de la valeur ajoutée hors agriculture et d’une baisse de 6,2% de celle de l’agriculture. Au quatrième trimestre 2020, le repli des activités hors agriculture s’atténuerait pour atteindre -5,2%. Compte tenu d’une baisse de 5,8% de la valeur ajoutée agricole, l’activité économique régresserait de 5,5%, au lieu de +2,3% au quatrième trimestre 2019.

Un contexte extérieur moins pénalisant au troisième trimestre 2020
 
Au troisième trimestre 2020, le contexte international aurait été moins pénalisant pour l'économie nationale, avec la levée partielle des restrictions de déplacements et l'amélioration progressive de l'activité au niveau mondial. Des signes favorables de reprise seraient apparus dans les principaux pays avancés, après une baisse de 12,1% de la croissance en zone euro et de 9,1% aux Etats-Unis, au deuxième trimestre 2020. Portée par la hausse de la demande et la réouverture des commerces de détail dans plusieurs pays, l'activité industrielle dans les pays avancés se serait légèrement améliorée, mais sans pour autant retrouver son niveau d’avant crise.
 
Sur le marché des matières premières énergétiques, le cours du Brent se serait établi, en moyenne, à 42,7$/baril, au troisième trimestre 2020, affichant une baisse de 31% en variation annuelle. Les craintes d’un reconfinement et d'une nouvelle vague de la pandémie covid-19, ainsi que les restrictions aux voyages dans certains pays, auraient limité la demande mondiale énergétique face à une offre encore pléthorique exacerbée, entre autres, par la reprise de la production libyenne de pétrole. Les cours des métaux précieux se seraient, quant à eux, appréciés, en particulier celui de l'or, valeur refuge en période d'incertitude économique, qui se serait renchéri de 30%, en variation annuelle. En revanche, les cours de certains métaux non précieux, particulièrement l'aluminium, le plomb et le nickel se seraient repliés de 3%, 8% et 9%, respectivement. Dans ce contexte, l'inflation serait restée contenue dans la plupart des pays avancés. En zone euro, le taux d’inflation aurait atteint -0,03%, au lieu de +1% un an auparavant.
 
Au niveau du commerce mondial, les échanges internationaux auraient gagné un peu d'élan au troisième trimestre 2020. Bénéficiant d'un léger regain de dynamisme des importations des principaux partenaires commerciaux, la demande mondiale adressée au Maroc se serait améliorée de 9,3% par rapport au deuxième trimestre. Sa baisse en variation annuelle se serait atténuée, pour atteindre -10,2%, après une chute de 17,9% un trimestre plus tôt.
 
 

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mise en ligne le Jeudi 8 Octobre 2020 à 10:20 | Commentaires (0)

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Note d’information à l’occasion de la journée internationale des personnes âgées


Chaque année, au 1er octobre, la communauté internationale célèbre la journée internationale des personnes âgées. L’année 2020 correspond au 30e anniversaire de cette journée dans un contexte marqué par la propagation de la pandémie de la COVID-19. Cette pandémie a bouleversé la vie des populations dans le monde entier surtout pour les personnes âgées. En effet cette catégorie de la population, au-delà des problèmes de pauvreté dans certains cas, du risque d’isolement, et d’éventuelles discriminations, est souvent très vulnérable sur le plan de sa santé.

Le Haut-commissariat au Plan, présente, à cette occasion, quelques éléments d’information sur les risques sanitaires et psychologiques encourus par les personnes âgées à la lumière des résultats de l’enquête sur l’impact du coronavirus sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages, réalisée durant les mois d'avril et de juin de cette année.

Risques liés à la santé des personnes âgées
L’effectif des personnes âgées s'élève actuellement à près de 4,1 millions habitants. Elles se caractérisent souvent, en plus de l’âge, par d’autres types de fragilités telles qu’une immunité réduite ou la présence de maladies chroniques, avec une prévalence dépassant les 63% chez cette catégorie de la population, soit 2,57 millions de personnes. Pour ces raisons, elles comptent parmi la population la plus à risque de développer une forme grave d'infection à la COVID-19.

Afin de limiter la propagation de ce virus, l’Etat a pris différentes mesures dont l’instauration du confinement sanitaire. Celui-ci a fortement impacté l'accès aux services de santé pour les personnes âgées. Ainsi, pendant le confinement sanitaire, parmi les 38,2% des personnes âgées souffrant de maladies chroniques ayant nécessité un examen médical à ce moment-là, 44,0% n’ont pas eu accès à ces services. Ce pourcentage atteint 36,7% pour le cas des maladies passagères. La raison principale du non-accès aux services de soins est d’abord la crainte de contamination (30,7%), suivie d’autres raisons, partiellement liées au confinement, comme les difficultés financières (26,9%) et l’insuffisance des moyens de transport (21,6%).
 
Risques liés à la détresse psychologique
Les personnes âgées qui continuent à suivre des règles similaires à celles recommandées pendant la période du confinement, en particulier le respect de la distanciation sociale seront menacées par la survenue de troubles psychologiques tels l’anxiété, les troubles de l’humeur, voire les confusions. Le risque d’apparition de ces manifestations augmente avec la durée d’isolement, mais aussi avec d’autres facteurs comme les conditions de logement, la perte de revenus, l’absence d’information ou encore l’ennui. Selon l'enquête ménages, les principales conséquences de cette situation pour les personnes âgées sont l’anxiété (43,4%), la peur (37,6%), les comportements obsessionnels (23,8%), et le trouble du sommeil (20,1%).
 
 

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mise en ligne le Jeudi 8 Octobre 2020 à 10:17 | Commentaires (0)

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