Au quatrième trimestre 2020, la croissance économique au Maroc régresse de 6%, elle est, cependant, peu favorable par rapport au trimestre auparavant. Cette contraction de l’activité économique est due principalement à la baisse de l’activité agricole (-7,2%), et sous l’effet également du ralentissement de l’activité hors agricole (-5,5%).

La conjoncture à Tanger-Tétouan-Al Hoceima s’avère défavorable ce trimestre, et les indicateurs de l’emploi semblent en discordance avec la croissance. En effet, le chômage passe au-dessus des 11%, tandis que les taux d’activité et d’emploi poursuivent leur baisse, en dépit d’une amélioration du côté des demandeurs d’emploi inscrits au pôle d’intérim. Le dynamisme entrepreneurial est très atone, puisque les créations d’entreprises sont quasi stables. Ainsi, l’investissement privé est modérément relancé. La fréquentation hôtelière rebondit mais reste très faible comparée à son niveau de 2019, ce rebond est porté principalement par la clientèle nationale. En outre, le secteur de la pêche manque de vitalité, et la consommation du ciment est en rebondissement. En revanche les indices des prix à la consommation des métropoles gardent leur mouvement maîtrisé.

Outre la fermeture immédiate des frontières et des établissements d’enseignement et de formation et la mobilisation de tout le potentiel d’accueil de ses structures hospitalières et sanitaires, il a instauré une radicale et emblématique opération de confinement de la population et décrété l’état d’urgence sanitaire pour en faire respecter les règles avec l’appui d’une campagne intense de communication en faveur des pratiques de distanciation physique, de gestes barrières et d’autres dispositions individuelles ou collectives d’autoprotection.