Résumé :
Dans le cadre de la présentation et de la valorisation des résultats du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2024 (RGPH 2024), le Haut-Commissariat au Plan (HCP) met à disposition cette étude portant sur le parc de logements en milieu urbain. Elle a pour objectif de quantifier le parc logement urbain, d’en déterminer les caractéristiques physiques et d’en évaluer la qualité et la dynamique d’évolution au fil du temps.
Le parc de logements urbains a atteint 8,34 millions d’unités en 2024, soit un rythme moyen annuel de 215 000 logements supplémentaires par an depuis 10 ans. Le nombre total de logements vacants est en augmentation et correspond à 1,1 millions de logements.
En 2024, le parc de logements urbain s’élevait à 8,34 millions d’unités d’habitation contre 6,2 millions en 2014, soit près de 215 000 logements supplémentaires par an. Les logements occupés représentent 71,1% de ce parc contre près de 75% en 2014. La part des logements vacants s’élevait à 13,4% et celle des logements secondaires/saisonniers à 15,5% contre respectivement, 15,9% et 9,3% en 2014. En termes d’effectifs, le nombre des logements occupés en 2024 s’élevait à 5,9 millions, les logements vacants à 1,1 millions et les logements secondaires/saisonniers à 1,3 millions unités.
Modernisation des logements, avec une réduction significative des habitats précaires
En 2024, une majorité de près de 60% des logements urbains sont de type maisons marocaines modernes, suivies des appartements à hauteur de 31,7%, des villas à 3,2% et des maisons marocaines traditionnelles à 2,5%. Cette répartition souligne une progression de l’urbanisation modernisée, comparés aux résultats de 2014, où les appartements comptaient 25,2%.
Par ailleurs, la proportion des habitats précaires, composés des logements sommaires/bidonvilles et des logements de type rural, a connu une baisse significative, passant de 6,3% en 2014 à 3,4% en 2024 correspondant à 284 000 logements.
Rajeunissement et amélioration du parc logement urbain
Le parc de logements urbain est composé de près 60% des logements de moins de 20 ans en 2024, et de 6,2% seulement des logements âgés de 50 ans et plus. Ce parc logement est construit en maçonnerie à 99,4% pour les murs et à 96,7% en dalle pour les toits. En termes d’infrastructures, l’amélioration est palpable, avec 96,3% des logements désormais raccordés au réseau public de l’électricité, 95,2% au réseau public d’eau et 92,6% des logements raccordés au réseau d’égouts en 2024.
Evolution du parc logement salubre et recul du déficit quantitatif en logement
Le taux d’occupation des logements mesuré par le nombre de personnes par pièce est de 1,3 en 2024 contre 1,6 en 2014 et correspondant à une occupation dense. Le nombre de logement occupé par deux ménages et plus est de 372 000 unités représentant 6,3% des logements urbains occupés.
Le déficit quantitatif en logements, n’inclut pas les logements menaçant ruine ni ceux situés dans des quartiers non réglementaires, composé des logements nécessaires pour abriter les ménages occupant des logements précaires ou insalubres et l’excédent des ménages cohabitant dans des logements salubres par rapport aux logements qu’ils occupent est de 334.000 unités, représentant 4,9% du total des logements salubres occupés et vacants. Ce taux a évolué à la baisse, passant de 19,6% en 2004 à 9,9% en 2014 pour s’établir à 4,9% en 2024 et dénote une amélioration notable du déficit en logements. Le nombre de logements vacants qui est de 1,1 millions d’unités indique des difficultés d’adéquation offre/demande.
Les déficits quantitatifs en logements varient sensiblement d’une région à l’autre. Ils atteignent leurs niveaux les plus élevés dans la région de Casablanca-Settat, où la part des logements de type bidonville demeure importante (5%), ainsi que dans la région de Drâa-Tafilalet, qui enregistre une proportion élevée de logements de type rural (6%). À l’inverse, les déficits les plus faibles sont observés dans les régions de Guelmim-Oued Noun, Souss-Massa et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.
Dans le cadre de la présentation et de la valorisation des résultats du Recensement Général de la Population et de l’Habitat de 2024 (RGPH 2024), le Haut-Commissariat au Plan (HCP) met à disposition cette étude portant sur le parc de logements en milieu urbain. Elle a pour objectif de quantifier le parc logement urbain, d’en déterminer les caractéristiques physiques et d’en évaluer la qualité et la dynamique d’évolution au fil du temps.
Le parc de logements urbains a atteint 8,34 millions d’unités en 2024, soit un rythme moyen annuel de 215 000 logements supplémentaires par an depuis 10 ans. Le nombre total de logements vacants est en augmentation et correspond à 1,1 millions de logements.
En 2024, le parc de logements urbain s’élevait à 8,34 millions d’unités d’habitation contre 6,2 millions en 2014, soit près de 215 000 logements supplémentaires par an. Les logements occupés représentent 71,1% de ce parc contre près de 75% en 2014. La part des logements vacants s’élevait à 13,4% et celle des logements secondaires/saisonniers à 15,5% contre respectivement, 15,9% et 9,3% en 2014. En termes d’effectifs, le nombre des logements occupés en 2024 s’élevait à 5,9 millions, les logements vacants à 1,1 millions et les logements secondaires/saisonniers à 1,3 millions unités.
Modernisation des logements, avec une réduction significative des habitats précaires
En 2024, une majorité de près de 60% des logements urbains sont de type maisons marocaines modernes, suivies des appartements à hauteur de 31,7%, des villas à 3,2% et des maisons marocaines traditionnelles à 2,5%. Cette répartition souligne une progression de l’urbanisation modernisée, comparés aux résultats de 2014, où les appartements comptaient 25,2%.
Par ailleurs, la proportion des habitats précaires, composés des logements sommaires/bidonvilles et des logements de type rural, a connu une baisse significative, passant de 6,3% en 2014 à 3,4% en 2024 correspondant à 284 000 logements.
Rajeunissement et amélioration du parc logement urbain
Le parc de logements urbain est composé de près 60% des logements de moins de 20 ans en 2024, et de 6,2% seulement des logements âgés de 50 ans et plus. Ce parc logement est construit en maçonnerie à 99,4% pour les murs et à 96,7% en dalle pour les toits. En termes d’infrastructures, l’amélioration est palpable, avec 96,3% des logements désormais raccordés au réseau public de l’électricité, 95,2% au réseau public d’eau et 92,6% des logements raccordés au réseau d’égouts en 2024.
Evolution du parc logement salubre et recul du déficit quantitatif en logement
Le taux d’occupation des logements mesuré par le nombre de personnes par pièce est de 1,3 en 2024 contre 1,6 en 2014 et correspondant à une occupation dense. Le nombre de logement occupé par deux ménages et plus est de 372 000 unités représentant 6,3% des logements urbains occupés.
Le déficit quantitatif en logements, n’inclut pas les logements menaçant ruine ni ceux situés dans des quartiers non réglementaires, composé des logements nécessaires pour abriter les ménages occupant des logements précaires ou insalubres et l’excédent des ménages cohabitant dans des logements salubres par rapport aux logements qu’ils occupent est de 334.000 unités, représentant 4,9% du total des logements salubres occupés et vacants. Ce taux a évolué à la baisse, passant de 19,6% en 2004 à 9,9% en 2014 pour s’établir à 4,9% en 2024 et dénote une amélioration notable du déficit en logements. Le nombre de logements vacants qui est de 1,1 millions d’unités indique des difficultés d’adéquation offre/demande.
Les déficits quantitatifs en logements varient sensiblement d’une région à l’autre. Ils atteignent leurs niveaux les plus élevés dans la région de Casablanca-Settat, où la part des logements de type bidonville demeure importante (5%), ainsi que dans la région de Drâa-Tafilalet, qui enregistre une proportion élevée de logements de type rural (6%). À l’inverse, les déficits les plus faibles sont observés dans les régions de Guelmim-Oued Noun, Souss-Massa et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.








