A l’occasion de la célébration de la Journée Nationale de la Femme le 10 octobre 2013, le Haut-Commissariat au Plan réédite ce recueil de données statistiques sur l’évolution de la situation jusqu'à 2012 de la femme marocaine.

Les informations contenues dans ce recueil, sont présentées aussi bien pour l’ensemble du Maroc que pour les deux milieux urbain et rural. Elles proviennent principalement des enquêtes statistiques et recensements réalisés par le HCP ; mais également des statistiques produites par certains départements ministériels dont notamment l’Education Nationale, la Justice, la Santé, les Finances ou encore la Formation Professionnelle.
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Le présent article présente l'indice des prix à la consommation IPC (base 100 : 2006) qui mesure la variation relative des prix à la consommation d’un panier fixe de produits consommés par les ménages marocains. Il retrace l'évolution de l'IPC dans la ville de Safi entre 2007 et 2012.
IPC annuel par divisions pour la ville Safi (groupe1) (Base 100 : 2006)
Années | Produits alimentaires et boissons non alcoolisées | Boissons alcoolisées, tabac et stupéfiants | Articles d'habillement et chaussures | Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles | Meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer | Santé |
2007 | 103,4 | 102,3 | 100,5 | 101 | 100,1 | 100 |
2008 | 110,6 | 104,9 | 100,6 | 101,3 | 100,1 | 100,1 |
2009 | 108,9 | 108,6 | 100,3 | 101,4 | 100,1 | 100,2 |
2010 | 109,5 | 108,6 | 100,2 | 101,5 | 100,1 | 99,9 |
2011 | 110,8 | 108,6 | 100,8 | 101,5 | 100,1 | 99,9 |
2012 | 113,3 | 108,6 | 101,6 | 101,6 | 100,1 | 99,9 |
Source : Enquête des prix à la consommation, Haut Commissariat au Plan (Direction de la Statistique). |

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La présente note évalue les effets de l’indexation des prix de certains produits pétroliers, qui s’est traduite par l’augmentation des prix du gasoil de 0,69 DH par litre, de l’essence de 0,59 DH par litre et du fuel industriel de 663 DH la tonne, sur les principaux agrégats macroéconomiques durant la période 2013-2018.

C’est ainsi que le solde budgétaire enregistrerait une amélioration de 0,18 point en pourcentage du PIB en 2013 et de 0,58 en 2014.
Les prix intérieurs s’accroitraient de 0,37% en 2013 et de 1,10% en 2014. La consommation des ménages en volume serait en baisse de 0,29% en 2013 et de 0,92% en 2014 et l’investissement de 0,26% et de 0,91% respectivement.
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Depuis la publication du rapport national sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement en 2009, et malgré un contexte de crise financière internationale défavorable, le Maroc a continué ses réformes économiques et institutionnelles en les inscrivant dans le processus de renforcement de son intégration dans l’économie mondiale. Couronnées par une révision approfondie de la Constitution en 2011, ces réformes ont été accompagnées par une
politique macroéconomique plus rigoureuse et une accélération de la mise en oeuvre des stratégies sectorielles de développement.
Dans ce contexte, l’effort d’investissement a été poursuivi pour représenter, en moyenne, le tiers de la richesse nationale en 2012, portant en particulier sur des programmes structurants d’infrastructures économiques et sociales. L’économie nationale en a gagné en attractivité et en compétitivité, ce qui a permis une plus grande diversification du tissu productif, une meilleure répartition régionale de la création de l’emploi et des revenus et une réduction des disparités territoriales et sociales.
L’économie nationale a ainsi montré une relative résilience face aux chocs de la crise internationale de ces dernières années et à la perduration de ses effets. Le Maroc a été à l’abri des mouvements déstabilisateurs qu’a connus la région de l’Afrique du Nord grâce à la consolidation de ses acquis sociaux, économiques et institutionnels. Il a maintenu, contrairement à plusieurs pays de la région, un sentier de croissance élevée, de 3,8 % en moyenne annuelle, voire 4,7 % hors secteur primaire, un taux de chômage stable, environ 9 %. Le revenu national brut disponible s’est accru de 5 % par an, et la consommation, avec une évolution maîtrisée des prix ne dépassant pas 1 %, s’est améliorée, donnant un pouvoir d’achat de 4 % par an en moyenne entre 2009 et 2012.
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Le Maroc a opté pour la libéralisation et l’ouverture de son économie et de sa société et de leur exposition aux normes de la compétitivité globale et des valeurs sociétales aujourd’hui irréversiblement universalisées par la mondialisation. La crise internationale dont il subit de plein fouet les effets, doit être lue pour en appréhender la nature à travers la grille des mutations que connaissent l’économie mondiale et les rapports internationaux qui ont soutenu la croissance mondiale au cours des trente dernières années.

Dans ce cadre, la plupart les pays en développement ont pu relativement amorcer la modernisation de leurs structures économiques et sociales, accroitre leur part dans le commerce international et améliorer les conditions de vie de leurs populations. Quelques uns parmi ces pays, cumulant dimension démographique, ressources naturelles et actifs financiers, concourent aujourd’hui à l’émergence de cette nouvelle géographie économique du monde où les pôles de croissance se sont déplacés vers les pays du sud, africains, américains et asiatiques, ouvrant aux économies de ces régions de nouvelles opportunités de diversification de leurs activités et de leurs échanges.
De leur côté, les pays développés, lieu épicentral de la crise internationale actuelle s’engagent aujourd’hui dans une stratégie de rupture progressive avec leur modèle de croissance tirée par la consommation. Ils investissent ainsi dans les sources sectorielles et technologiques de la compétitivité et des profits de l’après crise. Le nouveau modèle de croissance économique, aujourd’hui émergent dans ces pays, demain hégémonique à l’échelle internationale, intègre la préservation des actifs naturels, le développement de la recherche scientifique et des applications technologiques pour améliorer les conditions de vie matérielle et culturelle des populations et la reconstruction des bases d’une cohésion sociale durable.
C’est dans ce contexte que tous les pays, tout en procédant à un ajustement de leurs politiques publiques pour faire face, dans l’immédiat, aux réalités nées de la crise mondiale, amorcent par des réformes de structure la transition vers le nouveau modèle de croissance de demain et ce, au prix très souvent d’une reconsidération rigoureuse de leurs politiques budgétaire, monétaire, voire sociale.
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La Direction de la Statistique relevant du Haut-commissariat au Plan réalise de manière continue une enquête nationale sur l’emploi (ENE). Celle-ci vise le suivi trimestriel et annuel de la situation et de l’évolution du marché de l’emploi à travers la détermination du volume et des principales caractéristiques démographiques, culturelles et socio-professionnelles de la population active. Les indicateurs dégagés de cette enquête permettent de déceler les déséquilibres et les disparités en matière d’emploi et d’identifier les différentes formes de sous-utilisation de la main d’oeuvre (chômage et sous-emploi) selon un certain nombre de caractéristiques démographiques, culturelles et socio-professionnelles. L’échantillon de l’enquête est représentatif des différentes couches sociales et régions du pays. Il compte 60000 ménages dont près de 20000 résident en milieu rural.

Avec la création de 127.000 emplois rémunérés et la perte de 126.000 emplois non rémunérés, l’année 2012 a connu une création nette de 1.000 postes d’emplois, résultat de la création de 111.000 postes dans le secteur des services et de la destruction de 110.000 postes dans les autres secteurs. Les pertes d’emplois non rémunérés provenant du secteur agricole (108.000), représentant 86% du total, concernent pour 60% une main d’œuvre féminine.
Concernant les déséquilibres entre l’offre et la demande au niveau du marché du travail, le nombre de chômeurs a augmenté entre 2011 et 2012 de 10.000. Le taux de chômage a ainsi enregistré une légère hausse de l’ordre 0,1 point avec une stagnation en milieu urbain et une augmentation de l’ordre de 0,1 point en milieu rural, touchant principalement les jeunes (+0,7 point parmi les 15 à 24 ans et +0,3 point parmi les 25 à 34 ans). Cette quasi-stagnation du taux de chômage a été accompagnée d’une baisse de 1,3 point du taux de sous-emploi.
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Publication annuelle du Haut Commissariat au Plan. Elle donne une présentation générale des 16 régions du Royaume du Maroc à travers les chiffres clés relatifs aux secteurs sociaux et aux secteurs éconmiques.
REGION : DOUKKALA-ABDA
Présentation générale
La région de Doukkala-Abda est composée de quatre provinces (Safi, El Jadida, Sidi Bennour et Youssoufia) et est constituée de 10 communes urbaines et 78.communes rurales.
Population et emploi : la population de la région est estimée à 2,1 millions d’habitants en 2011 dont 792.mille résident en milieu urbain, enregistrant ainsi un taux d’urbanisation de l’ordre de 38,2%. En 2004, la population âgée de moins de 15 ans représentait 33,2% de la population de la région. S’agissant de l’activité, la région compte, parmi sa population, près de 62,2% d’actifs en 2011 dont 8,5% étaient en situation de chômage contre 8,9% au niveau national.
Agriculture : la région est à prédominance rurale et l’agriculture y joue un rôle primordial dans la formation du tissu économique. Les principales activités agricoles dans la région sont les cultures industrielles, les céréales et l’élevage. Ainsi, la production de la betterave à sucre a atteint environ 13 millions de quintaux durant la campagne 2010-2011 à raison d’un rendement moyen de l’ordre de 715,7 quintaux par hectare. La production céréalière est estimée à environ 13,6 millions de quintaux, soit un rendement près de 17,2 quintaux par hectare. Quant à l’élevage, la région dispose de près de 380,5 mille têtes de bovins et un peu moins de 1,5 millions têtes d’ovins, soit respectivement 12,5% et 7,8% de l’ensemble des bovins et des ovins recensés au niveau national en 2011.
Pêche maritime : la région dispose d’une côte de 350 km et est dotée de plusieurs ports, notamment ceux de Safi, d’El Jadida et de Jorf lasfar. En 2011, la production débarquée dans la région est estimée à près de 37,3 mille tonnes d’une valeur de près 279 millions de dirhams. Le port de Safi contribue, à lui seul, au débarquement de près de 62,4% de ce volume. Environ 87% du volume total débarqué est constitué de poissons pélagiques. Par contre, en termes de valeur, ce sont les céphalopodes (35,7%) et les poissons pélagiques (29,5%) qui assurent la grande part des recettes de la région, soit près de 65,2% du total des recettes.
Industrie : la région de Doukkala-Abda abrite 292 entreprises industriels en 2011, soit 3,6% des entreprises industrielles du pays. Le secteur industriel emploie plus de 26 530 personnes et génère un chiffre d’affaires de l’ordre de 58,3 milliards de DH, soit 14% du chiffre d’affaires enregistré par l’industrie au niveau national. La région a exporté près de 39 milliards de DH de produits industriels en 2011, soit 36% de l’ensemble des produits exportés au niveau national. Par secteur, l’industrie chimique et parachimique vient en première position avec une production évaluée à près de 48,9.milliards de DH en 2011.
Artisanat : l’artisanat constitue un atout complémentaire pour l'industrie touristique. Les principaux produits artisanaux de la région concernent les articles de bois et la poterie.
Mines : la région Doukkala-Abda a une activité minière relativement importante. En 2011, sa production en phosphates est évaluée à plus de 4,4 millions de tonnes, soit près de 15,8% de la production nationale. Elle a produit aussi près de 14,7 mille tonnes de barytine, soit 2% du volume total produit au niveau national.
Tourisme : la région Doukkala-Abda possède des sites touristiques de grande valeur historique. Elle compte 46 établissements classés dotés d'une capacité de 3 974 lits en 2011. Plus de 321 mille nuitées touristiques y ont été enregistrées durant l’année 2011, soit 1,9% du total des nuitées enregistrées au niveau national.
Les différentes activités réalisées dans la région ont généré un Produit Intérieur Brut Régional )PIBR( de l’ordre de 51,2 milliards de DH en 2010, soit 6,7% du PIB national.
Source: Haut Commissariat au Plan
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Cartographie de la pauvreté multidimensionnelle, paysage territorial et dynamique, Mai 2025
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Cartographie de la pauvreté multidimensionnelle, paysage territorial et dynamique, Mai 2025
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Synthèse : Cartographie de la pauvreté multidimensionnelle, paysage territorial et dynamique, Mai 2025
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L'Indice des prix à la consommation (IPC) du mois d'Avril 2025
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L’Indice des prix à la consommation (IPC). (Base 100 _ 2017 _ 100 أساس). Février 2025
Direction Provinciale du Plan de Safi. B.P 43. 6, rue C, Anas extension. Safi
Tél: 0524623054
Fax: 0524611147